Journaliste presse écrite, web et radio. Je vois, je sens, j'écoute, je raconte, je divague.
Cette année, je n'ai quasiment pas lu une ligne. Pas le temps. C'est mal, je sais. Mais cet été, je me rattrape. Je viens de terminer "La Vérité sur l'Affaire Harry Québert" et je vous en épargnerai la critique, tout le monde l'a lu ou presque, j'avais 5 trains de retard. Évidemment ça m'a plu, ça se lit hyper bien et hyper vite. Pas dit, en revanche, qu'il m'en reste grand-chose d'ici quelques mois...
- Comme je suis à Marseille, je me suis dit qu'il me fallait de la littérature marseillaise. Conseillé sur le site Marsactu (super site internet d'info sur l'actualité Marseillaise, je recommande...), le roman de Maylis de Kerangal "Corniche Kennedy". Il se trouve que mes fenêtres donnent sur ladite corniche, alors je n'ai pas hésité. J'ai eu du mal à trouver le livre en librairie (obligée d'aller à la FNAC, grrrrrrr) car il est étudié dans les lycées, et est donc en rupture dans la plupart des librairies du coin.
Je l'ai entamé hier, et autant vous dire que c'est la claque littéraire de l'année... Je n'en dis pas plus, le premier paragraphe parle pour lui-même...
"Ils se donnent rendez-vous au sortir du virage, après Malmousque, quand la corniche réapparaît au-dessus du littoral, voie rapide frayée entre terre et mer, lisière d’asphalte. Longue et mince, elle épouse la côte tout autant qu’elle contient la ville, en ceinture les excès, congestionnée aux heures de pointe, fluide la nuit – et lumineuse alors, son tracé fluorescent sinue dans les focales des satellites placés en orbite dans la statosphère. Elle joue comme un seuil magnétique à la marge du continent, zone de contact et non frontière, puisqu’on la sait poreuse, percée de passages et d’escaliers qui montent vers les vieux quartiers, ou descendent sur les rochers. La dévisageant, on pense à un front déployé que la vie affecte de tous côtés, une ligne de fuite, planétaire, sans extrémités : on y est toujours au milieu de quelque chose, en plein dedans. C’est là que ça se passe et c’est là que nous sommes."
A tout ceux (et ils sont nombreux) qui passent par Marseille cet été, je crois vraiment que c'est un incontournable.
- Cela fait (très) longtemps que je n'ai pas lu en anglais. Oh, le beau prétexte pour acheter l'ultime (?) tome de Harry Potter, sorti en librairie cette semaine (en octobre pour la trad française je crois). Il s'agit en fait d'une pièce de théâtre, qui sera jouée à Londres cet hiver, et qui met en scène Harry Potter 19 ans après la fin du tome 7. Je n'en sais pas plus, je n'ai rien voulu lire (difficile pourtant d'y échapper sur les réseaux sociaux ces derniers jours) pour me garder le plaisir de la découverte. NO SPOILER.
- Enfin, j'ai acheté le premier tome de ce qui est LA série du moment pour moi. J'ai "binge watché" les deux premières saisons de Outlander sur Netflix en moins de quelques semaines, et en attendant la troisième, j'ai envie de lire la saga dont est tirée la série. Pour ceux qui se demande pourquoi je me passionne soudainement pour une histoire qui se passe dans l'Ecosse du 18e siècle, je pose ici une petite photo du héros, le Highlander Jamie Fraser.
Voilà, ça se passe d'explication, non?