Il y a eu le 11 septembre 2011. J'ai pris un coup dans le bide.
Il y a eu le 22 avril 2002. J'ai pris un couteau dans le dos.
Il y a eu le 7 janvier 2015. J'ai eu les jambes coupées.
Il y a eu le 13 novembre 2015. J'ai eu le coeur brisé.
Depuis ça s'est accéléré. Les coups pleuvent. Et laissent des marques. Indélébiles.
Aujourd'hui, j'ai l'impression qu'une grande partie de l'Amérique, ce pays que j'adore, dont la culture me fascine, m'a décoché une beigne. Je réalise que je vis dans une bulle, comme le disait très bien Caroline ce matin sur FB. "Ce que je ne vois pas n'existe pas. Non, ça ne peut pas nous arriver. On sait mieux. On est plus fort parce que plus instruits, plus éduqués... Non?" Et bien non. Nous draper dans notre bien-pensance arrogante ne nous protège pas des attentats comme celui d'aujourd'hui. Parce que tout politique - et démocratique ! - que fut le résultat, c'est bien un attentat.
Un attentat contre les valeurs humanistes, féministes auxquelles je crois si fort. Auxquelles tant d'Américains, je le sais, croient si fort.
Aujourd'hui, il y a eu le 9 novembre 2016. J'ai pris une grosse claque dans ma gueule.
Et le 7 mai 2017, on fait quoi pour empêcher l'attentat?